Graine de potence
Il y a vraiment un monde entre les Borzage de la fin des années vingt, somptueuses perfections esthétiques et thématiques qui trônent au sommet de leur art et sa carrière postérieure... Nous sommes...
Par
le 19 nov. 2013
8 j'aime
5
Entre réalisme et expressionnisme, Borzage explore la tragédie du destin et de la culpabilité. Itinéraire d’un crime et de sa rédemption.
Un film qui commence comme une tragédie à la manière de Fritz Lang avec cette notion de culpabilité mais qui se termine dans un happy end décevant et assez fade ( surtout à partir d’une histoire aussi mélodramatique , la noirceur du début et de la peinture sociale) C’est dommage car la scène d’ouverture avec ses ombres et lumières et d’autres scènes très expressionnistes sont sublimes. Le film montre qu’il n’y a pas de déterminisme , mais que le personnage n’échappe pas au début malgré lui à une certaine forme d’identification inconsciente à ce père qui a commis un crime. Cela m’a évoqué la névrose de destinée ou encore une névrose d'échec qui met en jeu la forte culpabilité du fils endossant inconsciemment la faute du père.
Créée
le 9 août 2024
Critique lue 11 fois
D'autres avis sur Le Fils du pendu
Il y a vraiment un monde entre les Borzage de la fin des années vingt, somptueuses perfections esthétiques et thématiques qui trônent au sommet de leur art et sa carrière postérieure... Nous sommes...
Par
le 19 nov. 2013
8 j'aime
5
Ce n'est que récemment que j'ai découvert ce film peu connu de Franck Borzage, réalisé en 1948 vers la fin de sa carrière. C'est un film très court puisqu'il ne dure que 75 minutes. Le scénario (tiré...
Par
le 28 oct. 2022
6 j'aime
10
Réaliser par Frank Borzage, Oscar du Meilleur réalisateur en 1929 et 1932 pour les films « L’Heure Suprême » et « Bad Girl », « Le Fils du Pendu » est l’un des films oubliés du grand public...
Par
le 11 févr. 2018
1 j'aime
Du même critique
Devenir père est un chemin balisé par l’amour et la transmission. Entre liens du sang et liens du cœur, une ballade pudique et douce-amère. La paternité est à la fois éternelle et changeante. La...
Par
le 19 août 2024
5 j'aime
Une réussite en tous points : casting, mise en scène, narration avec son montage alterné, une dramaturgie des émotions et des actions. Et le roman est très simplifié sans être trahi car l’imaginaire...
Par
le 11 juil. 2024
5 j'aime
Un thriller psychologique noir et dépouillé. Avec Costello, Delon restera à jamais la figure moderne du samouraï et l’incarnation de sa solitude.
Par
le 19 août 2024
4 j'aime