Film du britannique d'adoption Karel Reisz, scénarisé par James Toback qui s'inspire, comme toute autre oeuvre ayant pour sujet l'addiction aux jeux du roman Le Joueur de Dostoiévski qui reste la référence absolue en la matière. Il s'agit d'un portrait de personnage comme le cinéma américain en faisait beaucoup à l'époque, un flambeur complètement obsédé par le jeu, les paris et les risques que cela engendrent, James Caan très engagé dans ce rôle d'un homme assez malsain apparaît quasi dans chaque plan du film comme pour symboliser cette addiction. Ce film est vraiment une référence sur ces thématiques liées au jeu, à l'argent et à ce plaisir fatal des paris, les points de vues psychologique et philosophique sont pertinent. La mise en scène est assez classique, et s'appuie surtout sur le décorum et sur une photographie très urbaine et contrastée.