Si le sujet de base est intéressant, il manque d’originalité et surtout de tension, plombé par de nombreuses longueurs. L’addiction d’Axel ne paraît tant l’affecter que ça, et il garde une attitude relativement désinvolte tout au long du film. C’est vraiment les dernières 15 minutes qui réveille le spectateur, et surtout qui réveille Axel, ce moment où il entraîne un innocent dans sa spirale, les brisant tous les deux. Les passages philosophiques citées par le personnage, professeur de son état, son par ailleurs très bien choisis et permettent de révéler en creux la psychologie de ce parieur invétéré. Les jeux de caméras sont également inégaux, avec une réalisation assez banale au début, et des cadrages vraiment plus intéressant sur la dernière partie.