Le Fléau selon Clive Barker
3.9
Le Fléau selon Clive Barker

Film DTV (direct-to-video) de Hal Masonberg (2006)

Résumé : Il y a 10 ans, les enfants sont tombés dans le coma à travers le monde, et les nouveau-nés naissent dans cet état. Tom Russel est libéré de prison après une bagarre meurtrière, il revient dans sa ville natale, chez son frère qui a un fils dans le coma. Une nuit, les enfants se réveillent déterminés à éliminer les adultes, Tom va essayer de se rendre dans une base située à 60km.

Histoire : Clive Barker reçoit les félicitations de Stephen King pour son premier film et il est si marqué par ce geste qu'il décide d'aider à produire des jeunes réalisateurs de films d'horreur. Dans les productions on retrouve Le fléau qui subit l'absence des producteurs, et notamment Clive Barker qui laisse carte blanche au réalisateur. Le tournage est compliqué, car 2 producteurs de Screen gem tirent parti de l'absence de la production pour imposer leur vision et une fois que le réalisateur livre la version finale, il est renvoyé. Ils récupèrent le master et pilotent le montage pour livrer un slasher ado bon marché, puis ils ajoutent le nom du producteur connu pour assurer les ventes. Le réalisateur récupérera le master pour refaire un montage définitif, mais en l'absence de distribution, elle est introuvable. Réalisé avec un budget dérisoire, il sera dédié à l'exploitation vidéo et ne recevra aucune récompense.

Équipe : Coécrit et réalisation d'Hal Masonberg dont c'est l'unique film. La production de Clive Barker, Matt Milich, Tim O'Hair, Jorge Saralegui et Martin Willey. La musique de Laszio Remenyi. Les effets de Dale Tanguay connu pour X-men 2. Côté casting, James Van Der Beck, Ivana Milicevic, Brad Hunt, Joshua Close et Dee Wallace.

Avis : Malgré un début intéressant on navigue en pleine série B, tant l’environnement technique est léger. La violence des créatures se développe au fil d'une intrigue prévisible, fade et sans action. La narration se déroule dans un huis clos illogique et maladroit, avec une réalisation bas de gamme qui crée un ensemble vraiment décevant.

Critique : Le long générique dévoile les images d'une petite ville, avec un père de famille qui découvre son enfant malade. L'immersion dans l'horreur conduit à la découverte d'une tragédie mondiale qui se transforme en catastrophe pour faire une transition temporelle de 10 ans. L'intrigue reprend avec le personnage, en développant une atmosphère de fin du monde qui opère une boucle sur le début de l'aventure. Le sort abominable des enfants essaie de trouver des réponses à cette crise médicale terrifiante, en instaurant un suspense efficace au rythme impassible. Le mystère d'un monde au bord du chaos avance, la nouvelle vie du personnage, face à son crime du passé qui plonge dans la catastrophe.

L'aventure lente et terrifiante entame un changement avec le réveil sanglant des enfants, en plongeant le récit dans la violence. La panique déclenche la fuite du personnage à l'aide de musiques qui amplifient les effets-chocs de l'image. La confrontation accélère la survie dans un environnement aux allures de malédiction qui entraîne un massacre. Les personnages se regroupent pour fuir l'effroyable cauchemar en multipliant les scènes-chocs. L'équipe trouve un refuge dans un huis clos de survie, pour se reposer avant de pouvoir s'échapper vers un camp sécurisé. Malgré l'intensité, l'action est baigné dans des effets de téléfilm aux étranges détails surnaturels. La longue vision prévisible conduit l'équipe à subir les assauts aléatoires de créatures qui dévoilent l'issue du maléfice.

L'équipe poursuit l'affrontement dans un piège inexorable qui engage un plan de la dernière chance en réduisant les survivants. La violence se déchaîne avant l'évasion, pour se rapprocher du dénouement, dans une fureur sanglante. Le combat se déroule dans des situations ridicules qui enchaînent les scènes grotesques, au long final médiocre, dans un film avec une véritable ambiance de film d'horreur, malgré l'absence de budget et de performances des acteurs, mais aussi de toute la partie artistique, décors, costumes. La vision implacable provoque des chocs pour assurer le spectacle tandis que l'intrigue offre des facilités maladroites. L'histoire qui commence à grande vitesse retombe dans un huis clos malsain, en multipliant les invraisemblances avec des idées sans intérêt.

> https://youtu.be/-nbNk6Hh-SM?si=02EtVGl63bsmWqlB

CritiqueOne2

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