They have the money to live in a donut, let them live inside a donut.

À mon sens, meilleur que le premier film. L’intrigue policière est mieux maîtrisé, l’humour est plus efficace, et le final, s’il est toujours expédié, aura le mérite d’être satisfaisant. Le film replace un nouveau contexte, mais on sent qu’il est libéré d’avoir à présenter ses personnages. De plus, la dynamique entre Alex, Billy et Taggart étant déjà établie, le film prend l’opportunité de pouvoir mieux respiré, de doser l’antagoniste (tout aussi banal, mais plus intéressant), l’action, l’enquête et l’humour toujours au rendez-vous. D’ailleurs, j’ai beaucoup plus ri (et plus fort aussi) dans ce film que dans le précédent. Humour et action n’hésiteront pas à s’allier au détour de certaines scènes (la course poursuite, notamment) pour un effet d’autant plus efficace. Les scènes se suivent de façon plus organiques, avec l’enquête qui prend vraiment la forme d’une enquête plutôt que de se reposer sur une intuition quasi-divine.

Le casting sera à peu près du même niveau que le précédent, Murphy, Reinhold et Ashton portant toujours le films à eux trois, mais on peut cette fois-ci y ajouter Jürgen Prochnow, Allen Garfield ou même Brigitte Nielsen (dans un rôle caricaturale au possible). Et même les rôles plus secondaires, y compris ceux qui reviennent, seront à la hauteur. Techniquement, la musique continue de s’appuyer sur le thème légendaire, mais à l’image de l’intrigue, on sent la mise en scène de Tony Scott mieux maîtrisée, notamment pour ce qui concerne l’action. Décors et cascades seront là aussi au rendez-vous !

Bref, une suite au-dessus de l’original, ce n’est pas souvent que ça arrive. Pourtant, Le Flic de Beverly Hills 2 réussit à conserver l’esprit et l’énergie de son prédécesseur, tout en améliorant et corrigeant les défauts.