Un combat aux fouets plein de suspens, une cliente menteuse ayant besoin de stimulation sexuelle pour faire confiance, un acolyte magnétophone ou encore un Moriarty se confessant et faisant des divisions (avec ou sans décimales !), que demander de plus ? Les petites fesses de Gene Wilder ? Elles y sont !
Le frère le plus futé de Sherlock Holmes est un petit bijoux totalement surréaliste et déjanté signé Wilder. En tant que tel, Le réalisateur - acteur nous mène de délire en délire, entouré de personnages plus cinglés les uns que les autres.
Bien loin de l'atmosphère logique et sérieuse des aventures de son frère, son enquête alterne entre accidents héroïques, fine psychologie et déductions bancales.
Surveillé (ou traité tel un appât) par son grand frère, c'est à lui de faire ses preuves et de tirer les vers du nez d'une chanteuse mythomane afin de retrouver des papiers de la plus grande importance. Autant dire que la reine, dès le début l'avait sentit venir : c'est pas gagné !
Les acteurs divinement bien choisit ont tous des gueules complètement improbables mais beaucoup de talent pour en jouer.
L'histoire est assez banale et digne d'un Sherlock Holmes, mais le véritable intérêt du film ne repose pas là dessus, pas plus que sur une photo fantastique ou une mise en scène grandiose (ce qui est fort heureux car si l'une comme l'autre sont correctes, elles ne sont pas éblouissantes)
Évitant l'écueil de n'être qu'un film à sketchs ridicule, Le frère le plus futé de Sherlock Holmes parvient à merveille à surprendre et à maintenir un bon niveau de clowneries et de ridicule. Les blagues prévisibles sont rehaussées par des situations totalement grotesques et imprévisibles, ta t et si bien que l'on se dit régulièrement : "non... Il va pas oser ?!" Et ben si.
Une mention spéciale également pour la musique qui accompagne si bien les scènes d'action comme celles plus douces.
Quoi qu'il en soit, ce film parodique est un véritable rafraîchissement à consommer sans modération en période de joie comme de déprime.