Le Frisson des vampires est loin d’être le pire film de Rollin. Le metteur en scène créé comme à son habitude une ambiance baroque avec des décors lugubres (château, crypte, cimetière la trilogie gothique par excellence), des jeux de lumières appuyés et une B.O. rock progressif typique de cette époque du début des années 70. Là où cela pêche une fois encore, c’est dans l’écriture pas tant dans les dialogues mais bien dans le développement des situations tour à tour ennuyeuses ou futiles, certaines séquences auraient pu être raccourcies tant elles sont insignifiantes. Sinon l’histoire est comme d’habitude un mix d’onirisme sensuelle voir érotique avec du vampirisme, on retrouve aussi les obsessions de l’auteur les horloges, les plages et les bibelots. Ce long-métrage contrairement à d’autres réalisation de Rollin ne comporte aucune vedettes, par contre les actrices ont été bien recrutées car elles se déshabillent rapidement et ne portent pas de sous-vêtements ce qui est un gros atout lors des castings de l’artiste.