Dans la campagne suédoise, un fils de bonne famille cache son mal-être en partant faire les quatre cent coups avec deux copains un peu voyous sur les bords, qui s'amusent à tuer le chevreuil de nuit afin de revendre la viande. Sauf qu'un jour, ils ratent leur coup, et laissent comme preuve une douille récupérée par les enfants d'un garde champêtre ; autant dire qu'ils sont dans la mouise.
Le réalisateur, Arne Sucksdorff, a surtout réalisé des documentaires, et a seulement signé deux films, dont celui-ci est le premier. Je pense que c'est important dans le sens où on voit qu'il aime filmer la campagne suédoise, qui est comme une terre vierge. A travers cette histoire de chasse, c'est clairement le portrait d'un adolescent que ses parents ne comprennent pas, et même en plein trouble car on voit qu'il est passionné par la nature et les animaux, d'où le titre du film, mais qu'il se contredit par la goût de l'interdit que lui procurent ces virées sauvages en pleine nuit, à tuer du chevreuil.
Mais ce qui m'a surtout étonné, c'est que la musique est signée d'un certain ... Quincy Jones ! C'est son premier travail dans le cinéma, mais je me demande pourquoi il a signé la musique d'un film suédois, et quasiment inconnu qui plus est.
Mais comme plusieurs films suédois que je découvre sur Netflix, ce film-ci qui date de 1961 ne respire pas l'optimisme, avec une fin tragique, mais qui est vraiment intéressant.