Bon pour commencer le film est bourrés d’incohérences:
- Pourquoi sa mère apparaît dans la cheminé en flamme dans la maison du forgeron ?
- Pourquoi nous dit on que les Warawara s'incarne en âme humaine ?
- Pourquoi Natsuko va spontanément accoucher dans la météorite ?
- Pourquoi la Kiriko se transforme en figurine que récupère cette même Kiriko jeune ?
- Qui était dans la tombe de l’île au pélican ?
Bref c'est du grand n'importe quoi et je m’en fou et je crois que Miyazaki aussi. Pendant les deux heures je ne me suis pas ennuyé tellement cela regorgeait d’une créativité encore présente en lui. L’histoire je la voyais venir mais l’essentiel est de se voir transporté dans un monde bizarre, vivant
drôle déroutant, ou l’on on bouffe et l’on pleure. En prime une avalanche de scènes totalement inutiles et bien animés. Le réalisateur tourne toujours sur les mêmes thèmes rêve, deuil, méchants qui ont leur raisons, guerre etc.. mais réorchestré avec une poésie nouvelle. Le monde de rêve vient se surajouter à la beauté du manoir dans sa conception traditionnelle que dans ces ruines. La film invite à laisser tomber ce dont nous nous sommes trop attaché sans renier que nous l’avons aimé. À l’image du jeu de construction, les poupées, l’arc… tout ces jouets qui une fois adulte ne nous amuse plus. Avec la musique qui est une montée progressive le film et résolument tourné vers l’avenir.
Ah oui et il devient quoi le héron ?