Je le voyais venir, je le craignais...
Miyazaki avait bouclé la boucle de belle manière avec Le vent se lève, l'un de mes préférés.
Pourquoi y retourner ?
C'est comme les footballeurs (Zidane, Matthäus,...) qui ne peuvent s'empêcher de terminer de magnifiques carrières internationales sur des fins pitoyables...
Je m'égare.
Que dire de ce film, c'est une ripopée, un agrégat sans trame scénaristique compréhensible.
Le héros est projeté dans un monde parallèle, s'en suit une errance confuse.
Avec ce fameux héron qui revient régulièrement.
La relation entre ces deux protagonistes avait un fort potentiel poétique, elle devient finalement presque malaisante.
Le maître Miyazaki livre ici une oeuvre visuellement élégante, mais d'une maladresse digne d'un débutant sur le fond.
On a l'impression qu'il a voulu faire une sorte de medley de ses précédents films et faire rentrer le tout de force dans la bobine.
Je vais m'envoyer le dvd de Porco Rosso pour me réconforter !