Ce qui est formidable, ce n'est pas ce film, c'est le fameux garçon.
Il faut voir sa première intervention lors d'une conférence TedX, tout est dit.
Quelques mois plus tard, ayant été coaché, il revient sur scène et le message, bien que touchant, n'a plus la spontanéité initiale.
Le film s'inspire du parcours du bougre, mais comme toujours, la réalité est travestie, embellie, raccourcie, dramatisée pour garantir les entrées. Lorsque j'ai vu le film, il était évident que la partie 'technique' n'était pas crédible telle qu'elle est décrite. Ce n'est pas grave en soi, mais c'est ce qui m'énerve dans cette production actuelle d'inspiré de faits réels, les raccourcis inhérents à notre société pressée.
Le bon côté, c'est que cela m'a permis de découvrir le génie bricoleur du garçon. Ce n'est pas le seul, voyageant régulièrement en Asie, dans des lieux reculés, je suis émerveillé de voir ce que des esprits inventifs arrivent à réaliser avec deux boîtes de conserves.
C'est aussi un des côtés positifs du système actuel, car si le film a été plus ou moins produit avec des bouts de chandelles, la notoriété a été incroyablement boostée par la distribution via Netflix, que je ne porte pourtant pas vraiment dans mon cœur.
C'est enfin le déshonneur de l'humanité que de tant concentrer de richesses chez certains quand le génie se terre dans la tête de tant de personnes démunies.