Kiba est un garde du corps assez énervé, qui veut utiliser ses talents de karatéka pour devenir garde du corps et promouvoir son art. Il va avoir comme mission de protéger une jeune femme de mafiosos.
La première scène, où Sonny Chiba est dans un avion et qui tabasse des preneurs d'otages, fait clairement illusion, car si on se dit que tout le reste est aussi nerveux, ça va être dément. Sauf qu'en fait, c'est le meilleur moment d'un film que je trouve très paresseux, pas léger sur l'utilisation des américains, qui sont tous montrés comme des ennemis potentiels (à ce moment-là, on a droit à d'énormes sous-titres japonais incrustés à la droite de l'image), quelques fulgurances visuelles (une femme attachée sur une croix, une victime finale abattue image par image...), c'est l'ennui qui prime. Reste Sonny Chiba avec son charisme légendaire, et qui casse quelques bouches avec ses pieds et ses mains, mais c'est vraiment tout petit quand on pense par exemple à un sommet de sa filmographie, Streetfighter, tourné l'année suivante.
Mais de manière surprenante, c'est ce film-là, qui donnera lieu à une suite, qui va faire commencer à connaitre l'acteur en-dehors du Japon, avec un montage américain plus court.