On a frôlé l'infarctus...
On a frôlé l'infarctus en prenant connaissance du film Le Geek Charmant (2011). On n'aurait jamais pensé, imaginé, voir envisagé qu'un film avec un pareil titre puisse exister. Mais chez l'oncle Sam, tout est possible, encore plus lorsque le film est estampillé Disney Channel, à partir de là, vous savez d'emblée que le film ne concernera que les moins de 16 ans et le moins que l'on puisse dire, c'est que passé cet âge-là, vous comprenez rapidement votre douleur tant le film s'avère être pathétiquement ringard, affligeant, voir consternant. Comédie sociale volontairement portée sur les clichés avec d'un côté, la fille la plus populaire du lycée (entendez par-là qu'elle est fashion, elle connait la haute couture et pour aggraver son cas, elle passe son temps à rajouter des mots de français (en VO) car ça fait plus "chic", c'est plus "tendance"), et de l'autre, l'archétype du geek (à savoir qu'il n'a jamais ramené de copine à la maison, il ne se balade jamais sans sa caméra DV, aime les films de SF et dirige un "ciné club"). Vous l'aurez compris, les scénaristes ont lourdement insisté sur les clichés et nous ont pondu un scénario conventionnel et hautement prévisible, avec un happy-end de rigueur qui rassurera les adolescents en quête d'identité (les populaires peuvent être amis avec les geeks ou les losers, enfin... pas dans la réalité, seulement dans les films Disney).
C'est Fritz Lang qui doit se retourner dans sa tombe (son cultissime Metropolis - 1927 y apparaît quelques secondes).
http://qr.net/ivn