Le Goût de la cerise par Hunkarbegendi

Mr Badi erre au volant de sa voiture et interpelle les uns et les autres. Il cherche quelqu'un pour faire un travail. Après avoir essuyé plusieurs refus, il prend un jeune homme qui fait son service militaire et l'emmène à l'endroit où il veut que le travail se fasse. Il s'agit d'enterrer quelqu'un. Le jeune homme refuse et s'enfuit. Il demande ensuite à un gardien qui refuse, puis à un vieux turc qui travaille dans un musée. Le turc accepte mais en profite pour lui faire un sermon sur le vie et le gout de la cerise qu'il ne connaitra plus s'il met fin à ses jours.

La nuit, il se rend en taxi sur les lieux et s'installe dans le trou qu'il a creusé. On se sait pas s'il prend les somnifères. Il regarde le ciel, et on se sait pas s'il ira jusqu'au bout de son projet.

Le film, d'une manière générale, comme tous les films de Kiarostami est lent. Il ne se passe pas grand chose, il y a peu de dialogues. Ainsi, les 45 premières minutes sont d'un ennui presque mortel. J'ai trouvé que le film devenait intéressant à partir de la rencontre avec le turc. En revanche, la fin est un peu en eau de boudin. Heureusement, cela ne dure qu'1h30, mais comme souvent chez Kiarostami, ça aurait pu être un court métrage. En tout cas c'est une idée de court, pas de long.