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Hypnotique.
Le Grand Bleu, film générationnel par excellence, est un film douloureux à revoir aujourd'hui quand on voit le chemin qu'a pris son réalisateur par la suite. Quand même, qui aurait pu imaginer que...
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le 12 juin 2011
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10
L'appel de Cthulhu
Besson est très décrié. C'est sans doute parce qu'il n'est pas dans la mouvance académique. C'est aussi pour ça que je l'aime bien. Il souffle dans ses films un air nouveau très rafraichissant.
Il n'est pas passé par les écoles du cinéma. Il n'a pas été pollué par la doxa. Il s'est fait sa propre culture cinématographique à l'ancienne en allant au cinéma, en piquant quelques trucs aux uns et aux autres et en apportant ses propres idées.
Il est toujours resté loin de ceux qui prétendaient ordonnancer la création dans le 7ème art.
Ici, comme un peintre, par petites touches d'humour, de poésie ou d'émotion pas toujours liées, il dresse les portraits impressionnistes d'un Pierrot tombé de la Lune, d'un matamore sous la férule de sa mère, d'une midinette romantique et de quelques autres personnages tout aussi typés et décalés.
Nous plongeons au-delà de la vérité historique des personnages, dans l'intimité de leurs êtres et pour les deux principaux dans ce qui les lie, c'est à dire ce qui les différencie du reste du monde, cette fascination morbide pour les profondeurs.
Besson réussirait presque à me réconcilier avec les biographies.
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le 10 août 2018
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