Hypnotique.
Le Grand Bleu, film générationnel par excellence, est un film douloureux à revoir aujourd'hui quand on voit le chemin qu'a pris son réalisateur par la suite. Quand même, qui aurait pu imaginer que...
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J'avais douze ans la première fois que j'ai vu le grand bleu et j'avais vraiment aimé. Mais voilà, les années ont passé et il m’apparaît maintenant sous un autre jour. Si on excepte la première partie en noir et blanc (pas géniale mais regardable) le reste du film sonne creux et faux. De belles images et c'est tout : pas de scénario (c'est assez gênant pour un film de trois heures), des dialogues affligeants (je veux un baby), des personnages inintéressants donc interprétés comme tel (Barr a l'expression d'un cabillaud, Reno roule les "r" pour faire italien et Arquette crie, vocifère, gesticule et s'excite tellement que 20 minutes en sa compagnie et n'importe quel homme sensé choisira les dauphins) et une musique New-Age qui sonne comme le pire des années 80. Un film culte pour une génération d'ados, dont je faisais partie, mais un film qui a mal vieilli et qui est difficilement supportable dés qu'on dépasse l'âge de 15 ans (comme, il faut bien l'avouer, la majorité des films réalisés et/ou produits par Luc Besson)
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le 15 févr. 2014
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