Cette comédie c'est déjà ce générique avec les mains de Gérard Majax et la musique de Vladimir Cosma avec la flute de Pan de Gheorghe Zamfir
Et nous voilà partie vers un festival Pierre Richard, et cela veut tout dire.
2 ans après son succès dans le distrait, nous découvrons pour la première fois un dénommé François Perrin.
Comment et pourquoi ?
Au départ une histoire d'espion entre la guéguerre que se livre Jean Rochefort et Bernard Blier .
Excusez du peu, mais rien que pour ces deux acteurs là, Le grand Blond prend de plus en plus de valeur.
Autour de cette guerre intestine et d'égo, le Colonel Toulouse décide donc de mettre dans les pattes de Bernard Millan ce qu'il appelle un piège à con.
Et ce Piège à con c'est Pierre Richard.
Et nous voilà pendant 1h30 avec un festival de bons mots, d'humour, et de satire de film d'espionnage.
François Perrin qui a un vrai secret, et les oreilles de Blier et surtout de la délicieuse Mireille Darc vont en souffrir.
Mais pas celui que Blier voudrait.
Que de scènes cultes et hilarantes, la première poursuite du super duo Carmet Richard avec leurs vélos pourris, et la tête de ceux qui les suivent.
Mais également la fameuse nuit de Pierre Richard chez Mireille Darc qui lui aura tout fait, avec une dextérité à la Pierre Richard.
C'est toujours drôle, jamais vulgaire, ça n'arrête pas, et ce pauvre bougre qui se retrouve dans un guerre bien malgré lui, finit par se découvrir.
Du cinéma à la Yves Robert qui nous fera un retour du grand blond bien moins intéressant, avec de bons moments seulement.
Bien entendu le grand blond c'est aussi, le fameux décolleté cultissime de dos, de Mireille Darc, qui a chaud et veut juste enlever ses bijoux.
Délicieux, tout simplement.
Enfin nous avons aussi, une séance peu commune de cri de cheval dans une camionnette, voir de chasse d'eau.
Là aussi, le regard de Carmet sur sa bicyclette et ensuite le grand soleil après un hennissement des plus cultes. Moi j'adore.
Yves Robert réussit à allier toutes les ficelles du film d'espionnage lambda dans la vie d'un brave gars, qui n'a rien demandé à personne.
Et ce mélange est une réussite pour les zygomatiques.
Et si on doit tout résumé par l'absurde, Blier, très inquiet, dit Il jette du pain aux canards ? Oh merde.
Ou comment réussir à se créer une affaire d'état de rien du tout.
Oui comme le dit Perrache à Milan
Le Grand Blond avec la chaussure noire, qui est-ce ?
Perrache : C'est un piège à cons, Monsieur. (Et ça veut tout dire)