Depuis Miss Sloane j'étais resté sur ma faim en ce qui concerne Jessica Chastain et idem pour Idris Elba depuis... depuis... Luther. Deux acteurs que j'apprécie beaucoup mais qui, semble-t-il, n'avaient pas eu accès entretemps à de bons contenus.
L'autre déclencheur pour que je paye ma place de ciné a été Soarkin, génie du dialogue (cf. The Social Network ou encore la fabuleuse série The Newsroom) qui promettait d'avoir à s'accrocher pour suivre les discussions (en VO).
Et c'est un essai transformé, Molly's game se révèle être un très bon film. Rares sont ceux où parfois, pendant le visionnage, on se surprend à se dire "Que c'est bon !", celui-ci en fait partie.
Alors attention, ce n'est pas non plus le thriller du siècle ou le film méta qui va tout boulverser, non, c'est juste bon dans le genre biopic, bien mené, élégamment ficelé et très appréciable dans le jeu d'acteur parfait en tout point.
J'ai même été surpris d'avoir encore des souci avec la clim' du cinéma (comprendre "les yeux larmoyants") avec un scène pourtant simple entre Molly et son père. Certains passages traitant de l'addiction au jeu étaient eux aussi poignants, à voir comment certains y détruisaient leur vie en une nuit.
Les acteurs sont parfaits, le script et le rythme aussi, ainsi que la dimension émotionnelle. Molly's Game réussi dans sa catégorie pourtant souvent reléguée au téléfilm romantique.