J'ai eu envie successivement de vomir, de brûler un dialoguiste et d'avaler une boite d'anti-dépresseur. Ce n'était pas mauvais comme un mauvais film, parce qu'on sent dans les plans et dans le projet esthétique une bonne intention. Non c'était mauvais comme dans un nanard qui cumuleraient les pires clichés scénaristiques du monde. Il y a notre héros, un gamin qui veut sauver sa mère, son pote qui est le petit gros geek obsédé de service (et le film appuie sur ce point avec lourdeur), une fille qui joue de la flûte (et, en gros, c'est son rôle dans l'histoire) et tout ce petit monde s'ébat avec la complicité d'une direction d'acteur à la ramasse dans ce que le scénariste a cru être le collège français moyen, en 2014.