Henri Pot de Fleur et la Bague des cas soc.
Oui c'est vrai, le jeu de mot ainsi titré pour cette critique a été mainte fois utilisé, lu ou prononcé.
Mais ce n'est certainement pas par hasard que ces propos sont plagiés sous vos yeux en cet instant.
Car le film que j'ai visualisé aujourd'hui, en avant-première dans le cinéma le plus proche de chez moi (heureusement que j'ai un PASS illimité), m'a paru comme rien de plus qu'un sous plagiat tentant d’imiter à la sauce réaliste une saga a peu près connu par un public très mineur : Harry Potter.
Un petit garçon comme tous les autres, avec son lot de souci et ses tracas quotidiens de petit garçon (chamailleries de cours de récré, amis "boloss" apprécié de personne, souci familiaux plus ou moins graves - je ne spoilerai pas - et bien d'autres) se retrouve en possession d'un livre étrange découvert dans une partie interdite d'une bibliothèque municipale.
Un homme étrange (Christian Clavier) est également à la recherche de ce bouquin au passage dans un état bien trop nickel pour être un "grimoire". Mais passons ce détail...
S'en suit une petite magouille avec une jeune flûtiste et quelques ingrédients bidoneux pour créer le SEUL et UNIQUE objet ou sort magique que vous verrez dans ce film : une bague d'invisibilité servant à... bah être invisible pour récupérer un objet important...
Et oui, le bas blesse. Car on pouvait s'attendre à un film, certes destiné aux plus jeunes, mais qui auraient au moins la sympathie de faire rêver, de laisser la magie se fondre à l'écran, mais rien. Et l'affiche du film suggérait aussi une trame beaucoup plus aventureuse et "magique".
On se retrouve avec un trio de jeunot pas très dégourdit, interprété tout de même avec beaucoup d’enthousiasme par les 3 jeunes acteurs (le petit gros étant sans doute le plus amusant), dans un film multipliant les références aux films de SF (x-men, pirates des caraïbes, batman, spartacus (série TV) et j'en passe) mais en oublie de se créer sa propre personnalité.
Mais le plagiat arrive vraiment dans certaines références jusqu'au thème musical récurrent tout au long du long-métrage rappelant au premier coup d'oreille le thème d'Harry Potter. Et là, on se dit stop.
Qu'un film dont l'histoire nous promet une aventure remplis de magie et nous livre finalement une "balade" sans saveur et avec des méchants débilous cracra (cf le titre de cette critique), passe encore ; mais qu'il se permette de plagier une saga déjà pas forcément grandiose et remplissant le vide avec des références inutiles, il y a de la marge.
Le cinéma français est bien pauvre ces temps-ci...