Flambeur et traine-savate, Renaud se voit imposer par un gang en col blanc de braquer un quidam dans un train et de lui voler une mallette. L'irruption d'une chanteuse de cabaret, Melba, lie désormais les deux personnages dans une petite vadrouille.
Roger Pigaut ne s'est pas trop foulé. Déjà peu inventif, le principe de la comédie -la cavale d'un duo mal assorti- n'est pas bien servi par un scénario sans idées et par une mise en scène à l'avenant, mouvementée certes, mais désespérément fade. Les deux fugitifs sont livrés à une succession de péripéties élémentaires et laborieuses, si complaisamment mises en scène qu'elles en paraissent invraisemblables. Dans ces conditions, et en ajoutant que les seconds rôles sont transparents, seul le sympathique tandem Claude Basseur-Marthe Keller pouvait sauver les meubles. Hélas, leurs personnages ont si peu de matière qu'il restent dans l'approximation et que les deux comédiens ne parviennent jamais à afficher une réelle connivence.
Très superficiel.