Le film facepalm par excellence.
Avant de voir ce films, tous les bons éléments étaient réunis ; Kassovitz et Auteuil, ainsi que Michele Placido à la caméra (souvenez-vous de Romanzo Criminale), et au bout des 90 minutes, c'est un vrai désastre auquel on assiste.
Ne soyons pas de mauvaise foi, le film a le mérite de démarrer très vite, avec une scène de braquage bien fichue où les gangsters et les flics s'affrontent sous l’œil du sniper Kassovitz qui aide ses compères en éliminant les gentils.
Après, c'est un massacre intégral ; entre une musique incessante, des acteurs qui ont l'ait d'être ailleurs (Kasso avait sans doute besoin de fric, Auteuil dans un énième rôle de flic méchant et Gourmet en pervers des bois), j'ai du mal à expliquer pourquoi j'ai autant détesté, mais c'est limite si je ne me tenais pas la tête pendant le visionnage, consterné de ce que je voyais.
Ah oui, Le guetteur a aussi inventé un nouveau genre de cliché ; le flic doit être maintenant très costaud, tatoué, et il a un blouson de cuir. Ouais, c'est mignon, mais après 36 quai des orfèvres, on repassera plus tard pour l'originalité.
Après, il y a un côté craspec inutile, et surtout une histoire qui est étiré comme un mauvais porno roumain, avec de l'italien dedans (mais sans Kad Merad) mais dont tout est déjà dit dès les premières minutes, dans la confrontation Auteuil/Kasso.
Ça m'énerve ce genre de films, car une telle écurie, je partais sur de bonnes dispositions, et je tombe sur du rien.
Après, il faudra m'expliquer comment un film où 4 voitures sont cramées peut coûter 15 millions d'euros, car du côté des chiffres, ça a été l'accident industriel de 2012.