Labrorieux

Un romancier écrit une thèse sur la violence et pour travailler, il va s'installer dans un hôtel sur la Côte d'Azur. En chemin, il va subir une agression, et il va être soigné par un médecin, ainsi qu'une assistante dont il va s'éprendre.

Le hasard et la violence est un film de Philippe Labro qu'il a écrit en quelque sorte comme une sorte de catharsis face au décès de son ami et mentor Jean-Pierre Melville, disparition qui l'avait affecté. Outre le fait que je ne trouve pas ça terrible, on dirait que le réalisateur ne sait pas vraiment ce qu'il veut raconter ; une histoire d'amour ? Un thriller ? En tout cas, la surprise outre de voir Yves Montand qui fait semblant de se bagarrer, est de voir Katharine Ross dans le rôle de l'assistante, que bien sûr il emballe avec quelques scènes coquines à la clé.

Par moment, le film flirte même avec le nanar quand on aperçoit un jeune Jean-Claude Dauphin en adepte de la violence et qui semble possédé par le cabotinage, avec une tête qui fait penser à un certain Nicolas Sarkozy ! Imaginez désormais l'ancien président qui fait du karaté en costard-cravate et vous avez là une certaine vision...

Philippe Labro lui-même n'aime pas ce film qu'il trouve ennuyeux et prétentieux, d'où sans doute son échec en salles, et s'il était oublié jusque là, c'est qu'il y avait une bonne raison...