Slam Dunk

Contre l'avis de tout le monde, sa famille en tête, un recruteur de basket en perte de vitesse croit trouver une perle rare en la personne d'un joueur espagnol. Il va tout mise sur lui afin qu'il soit repéré par une équipe de NBA.

Dans le genre, Hustle est ce qu'on peut dire un film classique mais efficace. C'est l'histoire habituelle d'une personne sans nom, inconnue, qui va gravir les sommets du sport, en l'occurrence le basket. En fait, je le vois comme la version positive de High Flying Bird de Steven Soderbergh, qui raconte peu ou prou la même chose, sauf que c'est clairement traité comme une fiction, mais avec des joueurs qui évoluent réellement dans la NBA. A l'instar de ce joueur incarné par Juan Hernangomez, qui joue (en 2022) pour la Utah Jazz, ainsi que plusieurs autres que je ne connais pas. Il y a aussi et surtout le plaisir de voir Adam Sandler dans un rôle sérieux, où il démontre de plus en plus qu'il peut être formidable quand il ne fait le rigolo. Il a une barbe énorme, a de l'embonpoint (comme on se plait à lui rappeler), il traine de douloureux souvenirs à travers sa main blessée, et croit dur comme fer à son joueur, quitte à rompre avec son équipe avec qui travaillait. Notons aussi qu'on trouve Robert Duvall dans un petit rôle, celui de l'ancien président de ce club, qui voit Sandler comme un fils potentiel, contrairement à Ben Foster.

C'est dans la droite lignée de films comme Rocky, avec les séances d'entrainement à 4h00 du matin, les progrès qui apparaissent peu à peu, jusqu'au match final, qu'on ne verra pas d'ailleurs, mais le film est avant la recherche d'une révélation et la naissance d'une amitié entre ce recruteur qui se met tout le monde à dos et ce joueur espagnol sorti de nulle part qui n'est pas blanc (son passé). Classique, mais ça marche parfaitement.