Magnifique histoire, ciselée à la perfection par un Mizoguchi touché par la grâce (une fois de plus). Si la première partie du film est une mise en place très (trop ?) propre des enjeux qui animent les personnages, la deuxième est tout bonnement grandiose. Un concentré d'humanisme qui explose à travers ce fameux Héro Sacrilège, à la fois fils de l'Empereur, fils de Samouraï et fils de Moine, à la croisé des différents pouvoirs qui n'ont de cesse de se défier en cette période trouble de l'histoire japonaise.
Enfin pour résumer le film en une phrase je citerai le père Douchet: " Tout est permis à l’homme qui est son propre dieu pourvu qu’il combatte sans trêve toutes les craintes et les mensonges qui l’asservissent."