Ca commençait pourtant mal avec la version HFR 48 i/s qui donnait l'impression désagréable d'une avance rapide éclairée comme une telenovela des 80's. C'est donc après avoir changer de salle pour une séance 2D classique que j'ai pu apprécier le film malgré des restes d'éclairage surex assez moches.
Ce double visionnage de l'intro n'a fait que souligner le mauvais découpage de la saga qui aurait gagné à laisser l'épilogue du dragon dans le 2e volet. Les ressorts de l'épique n'ont plus de secrets pour Jackson et sa maîtrise technique des batailles pleine d'idées de duels géniales nous rend le spectacle jouissif.
Toutefois les rapports de force sont un peu tronqués notamment pour les Trolls qui sont aussi vulnérables qu'un hobbit, sans parler des inévitables aigles de fin mega cheatés. La lisibilité de la bataille devient également assez brumeuse vers la fin, notamment lors du pillage de Dale.
Beaucoup de rajouts ont été nécessaires pour meubler cette trilogie de 8h mais pour ce dernier volet belliqueux c'est tout à fait mon style de meubles. Certes l'action prend le pas sur l'intrigue à l'instar de Bilbo qui fait presque office de figurant, à se demander s'il porte son anneau d'invisibilité, mais j'adhère néanmoins aux choix "entertainment" de Jackson.
Pour pallier à ça on développe le triangle amoureux "transgenre" et on aère le tout avec du runing gag. Le comique de lâcheté est toujours efficace dans une certaine mesure par contre les appartés sur Gandalf et sa bande ressemblent plus à du fan service qui encore une fois trahit une petite faute de goût pour cet épisode final.