Je pars pour une nouvelle aventure !

Peter Jackson mettant en oeuvre une nouvelle trilogie se déroulant dans la Terre du Milieu ! Non ! Je n'y croyais pas du tout dès que j'aie entendu cette nouvelle si imprévisible. Et pourtant ! C'était bien vrai ! Le réalisateur de l'épique et monumentale trilogie du Seigneur des anneaux nous vendrait bien du rêve en se mettant comme projet de monter une nouvelle franchise retraçant les exploits de Bilbo Sacquet, le hobbit qui détenait l'anneau maléfique dans l’ancienne trilogie, dans un nouveau voyage fantastique en compagnie de sept nains et du respectable Gandalf le Gris, en ayant comme mission de récupérer la Montagne solitaire, un coin enfermant une multitude de richesses faramineuses, un endroit gardé sadiquement par un féroce dragon.

Personnellement, je n'avais absolument rien à foutre du scénario. Pour moi, il est quasi identique à celui du premier Seigneur des anneaux puisqu'on parle d'un commencement d'une nouvelle franchise, sous l'apparence d'une traversée glorieuse et bondée de dangers et de menaces palpitants. Tout ce je voulais, c'était de revivre les mêmes sensations et le plaisir devant une production ayant les mêmes caractéristiques artistiques des seigneurs des anneaux. J'ai toujours considéré le seigneur des anneaux comme le Star Wars du genre fantasy et j'ai toujours voulu en voir plus après la sortie du Retour du roi. Et comme c'est Peter Jackson qui prend les commandes de cette ébouriffante virée, je n'étais pas inquiet du tout.

J'ai foncé le plus rapidement possible dans une salle de cinéma, les yeux fermés. Bien que j'étais conscient que ce film ne serait pas réalisé de la même manière, ni même avec la même technologique que celle de la précédente trilogie, je me suis bien calé dans mon siège de cinéma. Non seulement ce film est une merveille mais en plus, je viens de vivre une expérience cinématographique tout à fait unique. Peter Jackson s'est lancé à un incroyable défi, celui de réaliser de son film en faisant défiler 48 images par second au lieu des 24 habituelles. Quelle claque ! C'est un progrès effarant dans le milieu du cinéma. J'ai été plongé dans une aventure comme je ne l'ai jamais pu faire auparavant. 

Des couleurs magnifiant la beauté des images, une fluidité des mouvements des personnages passant en toute subtilité et un graphique totalement épatant, j'ai été extraordinairement émerveillé. Si je dois retenir une des plus belles soirées cinématographiques que j'ai pu passé pendant toute ma vie, c'est bien celle celle-ci que je retiendrai le plus. Comme il s'agit d'un long-métrage se déroulant bien avant les événements du premier Seigneur des anneaux, il était évident qu'on n'allait pas revoir des protagonistes emblématiques de l'ancienne trilogie telle qu'Aragon ou le roi Theoden, c'est donc avec l'hobbit Bilbo Sacquet et les sept nains que nous nous régalons devant ce voyage cinématographique magique et purement affriolant.

Tous campés par des acteurs persuasifs dans la peau de leurs personnages tels que Martin Freeman ou Richard Armitage. On retrouve notamment Gandalf le Gris, le magicien guerrier du seigneur des anneaux, toujours aussi interprété par un royal et charismatique Ian McKellen se donnant à cœur de joie de ranimer l'un de ses personnages fétiches de sa carrière. Un casting parfait, comme tout le reste du film dont je n'ai même pas envie de donner des détails tellement que je me suis laissé embarquer dans ce voyage, sans penser à rien d'autre que de suivre avec attention les protagonistes, surtout pendant leurs affrontements face à de divers monstres.

Et d'après ce que j'ai vu, pendant 170 minutes de magie, de combat, d'intensité et d’émerveillement, rien ne me déçoit. C'est quasiment la même qualité qu'un seigneur des anneaux. Un sacré bon blockbuster prenant et très engageant avec des effets spéciaux grandioses, des décors éclatants, des combats étourdissants, des créatures antipathiques et une ambiance musique digne de celles de l'ancienne trilogie. ah non ! On ne peut pas dire que Peter Jackson n'a rien à foutre de ses réalisations. Quand il veut fait prendre les cinéphiles en plein dans les yeux, il le fait avec une telle facilité. Je suis totalement paré pour découvrir la suite des événements. 10/10

Fili, Kili, Oïn, Gloïn, Dwalïn, Balïn, Bifur, Bofur, Bombur, Dori, Nori, Ori... Il semblerait bien qu'il nous manque un nain.