Premier film officiel du futur maitre du suspense après avoir signé quelques scénarios, œuvré comme assistant-réalisateur et réalisé des films inachevé comme "Number Thirteen". Avec "The pleasure garden", il adapte le roman de Oliver Sandys qui nous emmène dans un music-hall où Jill, une jeune femme qui espère devenir danseuse et lorsqu'elle aura atteint son objectif, s'abandonna à une vie de luxe pendant que son mari se trouve dans les tropiques...
Bien évidemment, on est loin de ses films américain et même de ses derniers anglais, ce n'est pas encore le maitre du suspense mais sa première réalisation achevé d'une durée d'une heure et qui lorgne plus vers le mélodrame. Il se concentre aussi sur les différents liens qu'ont les personnages entre eux. Certes le récit est moralisateur (comme souvent à l'époque) et un brin prévisible mais il est néanmoins maitrisé et plutôt captivant.
Techniquement intéréssant même si ce n'est pas encore ce à quoi il a pu nous habituer, il nous offre tout de même quelques belles scènes, notamment en début et fin de films.
Plus une curiosité qu'autres choses, rien de bien mémorable mais rien de honteux non plus. Il a même fait pire à une ou deux reprises par la suite.