Pour son premier passage derrière la caméra, Edgar Marie (scénariste des Lyonnais et pour la série Braquo) a manifestement eu envie de réaliser un thriller sous haute influence Nicolas Winding Refn : B.O électro, ultra violence qui flirte avec le gore, ralentis spectaculaires, lumières vives pour décors très stylisés... Plastiquement, ça marche.


Dommage qu'il ait tenu à ajouter une touche très franco-française au tableau : ainsi, on ne pourra qu'être très surpris devant ces nombreuses scènes pendant lesquelles les deux héros prennent le temps d'avoir de longues conversations désuètes, de se servir un verre accompagné d'une clope ou de se remettre en cause humainement alors qu'ils sont pourchassés par des tueurs qui éliminent leur entourage.


Le jour attendra, ou l'art de la traque tranquille.

AlexandreAgnes
4
Écrit par

Créée

le 16 juin 2016

Critique lue 420 fois

1 j'aime

Alex

Écrit par

Critique lue 420 fois

1

D'autres avis sur Le Jour attendra

Le Jour attendra
yhi
6

US Marchal

Alors celui là, c’est la bonne surprise complètement inattendue. Polar urbain certainement influencé par Drive, Le jour attendra s’avère être un sacrément bon film français (pour une fois que j’en...

Par

le 29 juil. 2013

3 j'aime

2

Le Jour attendra
cineman75
3

Critique de Le Jour attendra par cineman75

Je suis en règle général amateur de bons polars musclés à la française Dans celui ci tout sonne à peu près faux le duo Marchal-Gamblin n'est pas du tout crédible (et pourtant j'aime beaucoup Jacques...

le 3 janv. 2014

2 j'aime

Le Jour attendra
AlexandreAgnes
4

Critique de Le Jour attendra par Alex

Pour son premier passage derrière la caméra, Edgar Marie (scénariste des Lyonnais et pour la série Braquo) a manifestement eu envie de réaliser un thriller sous haute influence Nicolas Winding Refn :...

Par

le 16 juin 2016

1 j'aime

Du même critique

Au revoir là-haut
AlexandreAgnes
9

On dit décidément MONSIEUR Dupontel !

La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...

Par

le 27 juin 2017

54 j'aime

4

Mektoub, My Love : Canto uno
AlexandreAgnes
4

Si "le travelling est affaire de morale", ici le panoramique vertical est affaire de vice

Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...

Par

le 27 mars 2018

50 j'aime

19

Arès
AlexandreAgnes
6

Ne pas jeter bébé avec l'eau du bain

Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...

Par

le 24 nov. 2016

43 j'aime