Après Godzilla et Independance Day, Emmerich prouve à nouveau avec "The day after tomorrow" qu'il a un goût prononcé pour la destruction (NY se fait ravager dans les trois films) et les effets spéciaux. Mais ce film-ci se révèle meilleur que les deux autres (quoi que ce n'est pas dur...), non pas à cause de ses effets spéciaux certes réussi, mais plutôt par son sujet qui brûle d'actualité, et par une critique teintée d'ironie de la politique états-unienne, qui change de l'habituel ultra-pro-américanisme du réalisateur. Il y a aussi pas mal d'action et on ne s'ennuie pas, mais on aurait quand même préféré une fin un peu moins rose : "polluer, c'est pas bien, et les pays pauvres sont nos amis !"