Des slasher, on en a à la pelle. Certains sont très réussit, mais beaucoup sont des gros foirages. Ce n’est heureusement pas le cas de celui-ci, plutôt sympa !
Marty est né un 1er avril. Déjà une bonne blague du destin. Mais en plus, il est le souffre douleur du lycée. Le jour de son anniversaire, une bande d’étudiants décide de l’humilier. Mais alors qu’il fait une expérience, un peu plus tard, dans son labo de chimie, celui-ci prend feu et Marty est grièvement blessé. Des années aprés, il compte bien se venger…
On part donc d’une histoire relativement classique, mais qui mériterait d’être réactualisé tant le harcèlement scolaire est au coeur des débats ces derniers temps. Tourné en 1984, le film dû attendre 1986 pour sortir suite au décés de son acteur principal, Simon Scuddamore, victime d’une surdose de drogue intentionnelle. Ce qui résonne bizarrement avec les événements d’un film qui mettait déjà en avant Caroline Munro. Mais ce qui différencie un slasher d’un autre, c’est essentiellement l’originalité des meurtres. Et sur ce point, Le jour des fous se défend pas mal du tout !
Car si un ou deux d’entre eux se montrent classique, on trouve une femme fondant dans une baignoire, une autre électrifiée dans son lit en plein ébat amoureux, un autre dont le ventre gonfle jusqu’à faire sortir les trippes. S’il ne mise pas toujours sur le gore, le film fait dans les effets visuels de plateau qui laissent parfois ressortir le budget léger, mais qui sont au final cohérent avec une photo un peu trop surexposé. Des soucis qui n’empêche pas de prendre un certain plaisir au visionnage de ce film.