Plus belle la vie au Mexique

Comme BHL aime les choses simples ou presque et puisqu'il aime également la littérature et les doubles/triples/non-sens, je vais tailler dans le vif et mettre ce qui, je pense, illustre le mieux ce film :

Néant : nm

1 rien, ce qui n'existe pas

2 ce qui n'existe pas encore ou qui n'est plus

3 (philosophie) non-être

4 valeur nulle ou presque nulle

5 vide intellectuel ou moral

Ce qui est beau, c'est que les 5 sens donnés à ce mot peuvent correspondre à ce navet et non pas à ce nanar comme j'ai pu voir que certains le qualifiaient. Ouais j'émets des vérités, y a pas de raison qu'il n'y ait que les nouveaux philosophes, les anciens doivent bien rigoler, qui puissent le faire. En plus, je fais de mal à person... Oups, je me politise, on revient au film. Un nanar, c'est drôle, volontairement ou non, Le Jour et la Nuit, c'est juste vide, l'abysse, avec une histoire digne d'un soap de l'école des Feux de l'amour, un son tellement catastrophique que l'ambiance sonore empêche par moment d'entendre ce que disent les "acteurs", des scènes "d'action" molle comme une nuit sans pilule bleue, des punchlines dignes des plus grands du style "Je n'ai pas besoin de ça moi, je bande", ça fait raccord avec la pilule bleue et comme notre philo-réal-auteur aime le cul... Surtout celui de sa femme d'ailleurs, qu'on nous montre sous tous les angles.

Sur ce, ne regardez pas ce film, même pour rire, jamais. Promis ?

Sauf si vous arrivez à m'expliquer pourquoi un mec qui demande une fellation en plein milieu d'un coït passe en missionnaire la seconde après.