Douce France, doux pays qui conduit à la potence

Tout d'abord Mr Tavernier nous embarque en Ardèche dans le nord à Privas. Où un juge (Mr Noiret) traque un tueur en série (Mr Galabru) en cette fin du 19 ème siècle, une période où la société est divisé par l'affaire Dreyfus et la propagande par le fait des Anarchistes inspirés de Ravachol.

Mr Galabru, nous livre une performance intense et pleine de contradiction. Le choix de Galabru à étonné à l'époque puisqu'il était connu pour ces comédie populaire. Mais, Noiret disait de lui dans ces "Mémoires Cavalière" "[...] Le choix de Michel Galabru à pu étonner bien des gens, sauf ceux du métier. Nous savions tous, en effet, que c'était un immense acteur". N'oublions pas qu'il à été pensionnaire à la Comédie Française dans les années 50. Ceux qui nous donne un personnage fort en gueule en proclamant l'anarchie au nom de dieu et la mort à la curaille; et l'amour pour une femme qui le hante, dont il lui écrira quantité de lettre pendant ses vagabondages meurtriers.

Noiret lui c'est mis plus en retrait dans le film pour incarné le juge, pour laisser plus de place à Galabru. C'est peut-être aussi grâce à lui que Galabru à obtenu le César du meilleur acteur pour ce film.
Le duo Noiret Brialy est juste succulent. Le second jouant un magistrat royaliste et antisémite revenu désabusé de l'Indochine, il nous embarque dans ses vils discours de façon théâtrale. Brialy "ce tenant de l'esprit français" dira de lui Noiret.

À noter l'intervention de Caussimon dans le film où il chante une chanson sur les horribles fait de Bouvier.
Oh et sans oublier les débuts d'Isabelle Hupert, qui nous livre une performance pleine de grâce et de retenus comme elle sait si bien le faire