L'esprit du Swinging London et des Beatles sans eux (Le film est 'coincé' entre A Hard day's night et Help dans la filmographie de R. Lester et il reste très homogène avec eux). "Le don et comment l'avoir" ou plutôt, comment le perdre voire mieux encore, comment le substituer à son voisin du dessus... et le rendre aussi bête qu'on était..
Le don de séduire les filles, bien sûr.
Intrigue qui tient par les deux personnages principaux: celui du grand benêt maladroit (mais bavard et curieux) et de la petit naïve campagnarde, toute jeune et charmante, (mais sans plus, je veux dire juste ce qu'il faut pour qu'il n'y ait pas 'ruse' dans le choix) découvrant Londres le jour même.
Les deux autres personnages sont un peu prétexte et manquent d'intensité (dans la sympathie ou l'antipathie), sinon de bizarrerie (mais trop affectée).
De belles idées, pleines d'énergie, mais presque plus 'publicitaires' que cinématographiques.. et parfois d'une virtuosité qui tourne à vide. Mais que cela passe tout de même souvent par la fenêtre, plutôt que par la porte reste somme toute assez réjouissant, même si l'insolence des Beatles manque un peu pour ajouter le sel.