Le Contraire d'un Casse-Tête.
L'affiche, la bande annonce nous exposent un immense labyrinthe, les murs sont très très hauts. On était prévenu que c'était très étendu et très élevé. Seulement voilà il nous faut une justification à tout ça. Et la justification est partiel, incomplète, pas à la hauteur de cette folie architectural.
Honnêtement. Irez-t-on construire un tel labyrinthe ? Un labyrinthe aux dimensions gigantesque, et dont il aurait fallu autant de béton pour ce labyrinthe que pour Dubaï, avec un petit plus car les murs bougent. Dont le cœur, l'espace vert encerclé par l'édifice, est comparable à la surface de Central Parc. Dans le but de faire des expériences sur un petit groupe de sujet amnésique, ne dépassant même pas la cinquantaine.
Dans un monde post-apocalypse, dont on sait seulement qu'à cause du réchauffement climatique, une maladie est apparue, qui attaque le cerveau. Il fallait trouver un remède et ce remède existe, présent chez ces cobayes. Une expérience mortelle est nécessaire.
Et euh après on n'en sait pas plus et je me pose plein de question aussi. Autant sur la pertinence de l'histoire, sur l'utilité de leur faire subir un jeu mortel, sur la communauté qui n'ose pas tout dire entre elle et surtout au nouveau, sur comment il peut pleuvoir ici alors qu'à l'extérieur il n'y a qu'un désert, sur la structure et l'organisation de la communauté des jeunes ... et surtout sur la nécessité d'un tel monument pharaonique.
Les scénaristes sont avares en informations, et les révélations sont presque aussi utile qu'un mode d'emploi pour cuire un œuf.
Tout est centré sur le groupe de jeunes beaux, bien coiffés, téméraires dont certains possèdent un sang-froid à tout épreuve, et d'une maturité exemplaire.
Ce premier opus ne m'a pas donné envie de voir le second, ni le troisième. Oui il y a une suite, vous ne le savez donc pas ? Mais là c'est différent, vous n'aurez même pas envie de voir la suite.
Même en simple film divertissement. Il ne vaut rien.