Le film qui atteint presque la perfection, car grace à lui on sait pourquoi le cinéma existe : nous émerveiller, nous faire rire, pleurer, réfléchir. Le labyrinthe de Pan dénonce les ravages de la folie des hommes sur l'enfance, et plus particulièrement l'innocence arrachée trop tot à une petite fille.
Alors que l'héroine se trouve face à des monstres dans un univers "parallèle", le véritable monstre se trouve dehors (Sergi Lopez, impeccable de cruauté). Les deux mondes sont ainsi reliés, et ce par les péripéties d'Ofelia dans l'un, et par le personnage de Mercedes dans l'autre, résistante infiltrée chez le Capitaine.
Tout ceci sous un déluge d'effets visuels plus bluffants les uns que les autres (sans tomber dans la surcharge). Le faune est l'une des plus belles créatures jamais inventées au cinéma (il représente parfaitement, par son appartenance à la nature, la frontière entre monde réel et fantastique). Une bande originale touchant presque au divin (cette berceuse vous hantera longtemps).
Bref, Del Toro nous livre une histoire originale qui nous invite à toujours garder nos yeux d'enfants sur le Monde.
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