Donc hier, j'ai vu le premier épisode du Labyrinthe. Si, si, allez, c'est ici.
Enrichi par cette expérience, je sentais bien qu'il ne fallait pas s'arrêter en si bon chemin. Alors, est-ce que Thomas et sa bande s'en sortent un peu mieux? Un scénariste a-t-il été embauché? Combien de clichés seront adaptés? Je vais spoiler, alors cache tes petits yeux si tu ne veux pas voir ce que je raconte.
Sans plus d'attente, j'ai trouvé ce deuxième épisode presque moins con que le premier. Bon. On reste sur du lourd en terme de logique hein, citons pêle-mêle :
Les méchants qui se cachent à peine de l'être, à grands renforts de mystères, sourires en coin pour les plus gradés d'entre eux et tronches patibulaires pour les seconds couteaux.
Les héros qui viennent de mettre une porte blindée entre eux et les méchants mais qui restent quand même pour regarder, plutôt que prendre de l'avance et se barrer.
Quelques minutes plus tard, les mêmes qui font une longue halte dans une sorte d'entrepôt/hangar/zone commerciale en ruine, à environ deux cent mètres d'une armée de méchants bardés de mitraillette lancée à leur poursuite sur des quads. Et puis tant qu'à faire, prenons notre temps et surtout, n'oublions pas d'allumer les lumières pour être sûrs d'être dans la grosse merde.
Ca ne tarde pas, les vilains armés sont visiblement suffisamment cons pour ne pas aller fouiller la seule bicoque du coin, EN REVANCHE, y'a des zomb- des infectés (ils courent, ceux-là). Donc poursuite. Donc un mec trébuche. Donc un mec va se faire infecter aussi. Et donc, comme c'est un chic type qui ne veut pas finir comme ça, il va se tirer une balle, évidemment. Check.
Le lendemain, on se réveille et on passe de hangar perdu dans le désert à une putain de ville en ruines en fait, hop, comme le désert est facétieux.
Y'a aussi une notion du temps de trajet qui m'échappe.
Et puis merde, c'est quand même dingue qu'à peu près tout le monde soit un salaud ou un traître pendant une large partie du film.
Soudain, Giancarlo arrive et ok, c'est cool de le voir, mais j'ai absolument pas compris comment il change de fusil d'épaule aussi vite.
Sinon, j'aime bien Rosa Salazar, voilà.
Allez, l'un dans l'autre, y'a quand même moins d'incohérences que dans le premier, mais ça ne vole pas super haut...