Le Labyrinthe sent tellement le plat préfabriqué aux ingrédients dosés, que cela en devient fascinant. Des jeunes dans un monde post-apocalyptique plus forts que tous les méchants réunis s'évadent de leurs chambres à coucher grâce aux canaux d'aération et ouvrent toutes les portes du bunker hightech, grâce au badge volé à leur garde. Nos teenageurs se comportent comme des mercenaires aguerris, échappent à une armée sur-entraînée et à des zombies particulièrement revêches. Le scénario racoleur puise sans vergogne dans la mémoire collective du cinéma du samedi soir et mélange le tout vigoureusement, frôlant souvent le ridicule. Le pire est qu'à la fin de cette seconde mouture, on est pris au jeu et on en redemande....