Un an après, voilà la suite de The Maze Runner. Le premier opus m’avait bien plu, une sorte de Hunger Game sans la leçon de morale à tous les croisements de rues…
Ce deuxième volet est mieux que le précédent. Un mélange bien dosé entre scènes d’action et scènes plus calmes nous tient en haleine pendant toute la durée du film. Les décors post-apocalyptiques sont quelque peu surprenants pour un tel film. C’est le mot je pense, ce film surprend !
En même temps, quelle idée ! Des zombies « évolués » qui surgissent d’un seul coup à l’écran !
Sinon ce que j’aime bien dans ce film, c’est que le réalisateur nous épargne les traditionnels discours moralisateurs et pleins de bravoures de différents personnages en temps de crise… La mise en scène accroche bien : une alternance de musique et silence pendant les combats qui nous donne un rythme de croisière plutôt continu. Même si on ne croule pas sous les dialogues pleins de philosophie des personnages, un film américain sans touche américaine, ce n’est pas possible. Tout finit toujours bien. Même quand le gars (Dylan O’Brian) met trois plombes avant de réagir et de courir pour sauver sa peau, même si humainement, c’est impossible de regarder une immense étendue de sable sans être ébloui ou de survivre à la foudre. Sans oublier le final américain : réplique profonde « Tu as touché mon âme de résistant », une mise en valeur visuelle du héros puis petit à petit de tous les autres, la caméra qui recule, la musique dramatique, et PAF ! Coupez !