Ce film est le 3ème – (et dernier) volet de la saga Le labyrinthe, commencée en 2014.
Après un bref rappel des deux précédents volets de la saga (la fuite du labyrinthe, l’épisode du laboratoire et du massacre fictif des scientifiques, etc.), nous retrouvons nos jeunes héros à la poursuite d’un train dans lequel se trouvent prisonniers, emmenés vers une destination inconnue, une partie des rescapés du labyrinthe.
Avec l'aide de la résistance, ils parviennent à libérer une partie des prisonniers mais leur camarade Minho (Ki Hong Lee) ne fait pas partie du convoi.
Les adolescents libérés sont conduits dans un refuge tenu par la résistance au bord de l’océan.
Malgré l'opposition de la résistance, Thomas (Dylan O'Brien), Newt (Thomas Brodie-Sangster) et Frypan (Dexter Darden) décident seuls de partir à la recherche de Minho. Celui-ci est détenu dans la Dernière Ville, une sorte de downtown gigantesque où sont retranchés, derrière des murailles fortifiées, les responsables de l’organisation WICKED.
Ceux-ci, sous la direction du professeur Ava Paige (Patricia Clarkson) et de Teresa (Kaya Scodelario), définitivement passée « du côté sombre », pratiquent sur les survivants du labyrinthe, dont Minho, de terribles expériences dans le but de trouver le remède au virus qui a décimé l’humanité.
Pour pénétrer dans la Dernière Ville, ils reçoivent lle renfort de Jorge et de Brenda ainsi que de Gally (Will Poulter) qui a miraculeusement survécu à ses blessures à la sortie du labyrinthe. Ils parviennent à s’introduire dans le laboratoire et à libérer Minho.
Mais ce ne sera qu'au prix d'importantes pertes, en particulier de Newt, victime de la maladie et de Teresa, qui se sacrifie pour permettre à Thomas d'être sauvé.
La fin du film nous le montre isolé, dans le refuge, contemplant l’océan, après qu’il ait lu le dernier message que lui a laissé Newt et gravé les noms de ses camarades morts sur une stèle de pierre.
Mon opinion sur ce film
Bien que le film soit, sur beaucoup de plans, très éloigné du livre de James Dashner, je n’en ferai pas le reproche au réalisateur. Ce dernier, qui avait réalisé les deux films précédents (Le labyrinthe-1 [2014] et Le labyrinthe-2 : la terre brûlée [2015], a eu le mérite de simplifier les péripéties du roman et de privilégier l’action. Car, bien qu’habitué aux romans de science-fiction, j’avoue avoir été moi-même un peu perdu au cours de la lecture de ceux-ci en raison d’un trop grand nombre de situations invraisemblables et de rebondissements sans fin qui ne s’expliquent pas forcément et nuisent à la compréhension du récit. Je n’ai pas regretté que la confrontation avec les Cranks (stupidement traduit en français par « les fondus ») n’ait été l’objet que d’une seule scène (dans le tunnel) alors que, dans les livres, les affrontements sont interminables et auraient été difficilement soutenables pour le spectateur sauf à faire un film d’horreur. La scène où Minho est torturé dans le laboratoire, celle de la mort de Newt sont amplement éprouvantes en ce qui me concerne.