Quand j'ai (un peu) trainé mes amis voir cette bouse en salle à sa sortie, faut bien avouer qu'ils ont accepté parce qu'il y avait une fille à poil sur l'affiche : le côté morts vivants du truc, ils s'en cognaient tout autant que du lac mentionné, ces incultes indécrottables...
Au final, les zombis - plus verts que le Hulk incarné par Lou Ferigno - nageaient plus souvent dans le fond d'une piscine mal éclairée que dans le lac mentionné - piscine probablement prêtée pour l'occasion par un habitant du coin pressé de voir décarrer l'équipe de tournage d'évidence sous acide.
Pour ce qui est du déroulement de l'histoire - ATTENTION SPOILER (mais bon, vu le machin on s'en branle un peu, croyez-moi...)- sous couvert d'une sombre histoire de soldats nazis, les zombis - roulant des yeux et déambulant les bras tendus (les deux, pour une fois...) - vont mollement bouloter des villageois franchouillards et consanguins, une équipe féminine de basket (qui joue au volley...) composée de girondes nudistes, et épargner une gamine à couettes au centre de l'intrigue aussi mince que le budget de cette œuvre.
Que reste-t'il ensuite de cette production foutraque ?
Rien, non mais vraiment rien hein..., si ce n'est l'irremplaçable Howard Vernon, jamais très loin quand il s'agit de sévir dans une bouse Eurociné en matant de la jeunette aoualpisée pas farouche.
D'un point de vue plus personnel, le Lac des morts vivants aura été une révélation : celle qui rend un film Z plus désopilant qu'une vraie comédie, dès lors qu'on le regarde avec les bonnes personnes. Et le premier d'une loooongue série de nanards en tous genres...