C'est tellement mauvais que c'est bon. Cela dit, il faudra vous armer de patience, et de préférence d'amis amateurs de nanars, pour apprécier pleinement toute la nullité de ce film. Des fois c'est drôle. Des fois il se passe rien. Des fois on peut s'amuser à regarder l'équipe de tournage dans le miroir.
L'histoire: Dans les années 50, des zombies nazis (oui) sortent d'un lac et déferlent sur un petit village tranquille de la France profonde. Plus profonde que le lac, où les figurants pataugent avec de l'eau jusqu'aux chevilles, ceci étant entrecoupé de séquences où on les voit de l'intérieur de l'eau, mais dans une piscine de 3m de fond.
J'apprécie surtout la scène dans laquelle l'équipe de basket féminine débarque dans un van des années 70 (20 ans après l'époque ou l'action se déroule) et se met à poil pour jouer au volley dans le lac.
Les pauvres zombies sont recouverts d'un maquillage non waterproof qui dégouline sur leurs pauvres victimes pétrifiées par la peur. Ha oui, les victimes sont pétrifiées par la peur, donc elles oublient de s'enfuir, ce qui est très pratique, car les zombies sont très lents. Ca fait gagner plusieurs précieuses minutes de remplissage.
Il y a aussi la charmante histoire d'amour entre une petite fille et son papa zombie. Ce qui n'empêchera pas ce dernier d'être dérouillé au lance-flamme avec les autres morts-vivants.
Pour conclure, je ne dirai qu'un mot: Promizoulin.