Lâcher prise
En effet, je ne peux que me joindre aux défenseurs du film. C'est du grand Ray, celui où il parvient à sonder l'âme (et ses états) des personnages avec une manière assez unique de s'attarder sur les...
Par
le 19 nov. 2016
6 j'aime
Habile, Ray reprend le duo de Charulata. L'alchimie amoureuse passe si bien. La lâcheté et la cruauté d'une femme surtout.
Ç’aurait dû s’appeler La Lâche en fait.
Les mecs bien restent toujours seul, CQFD. Mieux, les filles qu’ils aiment en profitent pour être cruelles avec eux.
La scène finale est admirable. Un zeste de celle du Lauréat, mais avec l’épilogue de leur relation situé une heure après et que Nichols n’a pas montré. Qui est lâche ? L’homme ou la femme ?
Manque juste une ou deux séquences de plus, le film passe un peu trop vite.
La maîtrise de la mise en place au niveau de la caméra et des acteurs frise la perfection. Quant à l’utilisation de la musique, elle tient clairement du génie. Le Lauréat, premier film du nouvel Hollywood ? na, na, na ! Ray était là avant !
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le 27 oct. 2023
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