Il s'agit d'une œuvre tout droit sorti du savoir-faire des frère Hughes relatant de la quête d'un homme : Eli (Denzel Washington), guidé par la Voix.
Techniquement, ce film est parfait, il nous présente un univers post-apocalyptique sublime de la première seconde à la dernière, le traitement est géré à la perfection, couleurs très froides, dé-saturés, tantôt sous-exposés ou très contrastée. Ce film mérite d'être vu juste pour la beauté de l'image, et son intro. Chaque plan est millimétré avec magnificence. Les scène de combat sont excellentes tant au corps à corps qu'à distance. Dès le début, on est submergé par cette succession d'image qui nous présente cet univers pourtant beaucoup vu est abordé au cinéma auparavant. Tout le métrage est accompagné d'une bande son aussi belle.
Le scénario conte donc l'histoire d'un homme poursuivant sa route vers l'ouest. Après quelques complications routinières, Eli rencontre Carnegie, un chef de village à la recherche d'un certain bouquin, d'une "arme" qui lui apporterait le "contrôle" et le pouvoir :
La Bible
dont le dernier exemplaire se trouve en la possession d'Eli, qui lui, est chargé de l'emmener avec lui à l'ouest dans un endroit où il sera en sécurité.
-SPOIL-
Eli étant guidé par la voix divine, gardant la foi jusqu'au bout et refusant une vie prospère au dépend de sa quête, beaucoup y ont vu, ici, une apologie au christianisme, le film subit un statut de prosélyte faussement attribué à mes yeux. La Bible n'est dans ce film pas à prendre pour ses écrit et ses idée, mais en tant qu'objet culturelle ayant suivis plus de deux millénaires de civilisation. J'ai moi même douté de ce que cette Bible signifiait réellement jusqu'à la fin du film où elle prend place, dans un musée consacré a la civilisation d'avant cette dernière guerre, entre la Thora et le Coran. C'est dans cette scène finale que le film prend tout son sens puisque on apprend que le christianisme, seul religion abordé depuis le début du film, se retrouve considéré comme n'importe qu'elle autre religion, Eli perd son image de prophète ultime, pour ne devenir qu'une personne lambda, impliqué dans le rassemblement de symbole de cet ex-civilisation, au même titre que le gérant du musée et ses disques de Wagner. Et c'est cette dernière scène (twist) qui m'as faite changée d'avis sur le film (en tant qu'athée).
L'idée que se film n'est pas une ode à la religion s'appuie aussi sur le danger de celle-ci pour ce qui est du contrôle et de la prise du pouvoir, danger abordé à travers le personnage de Carnegie.
Ce film est bon en plein d'autre point déjà abordé par bon nombre de critiques.
Les acteurs sont tous très bon, chaque personnage abordé a son importance, ce film est à la fois violent est d'une certaine sobriété, zéro fioriture, chaque scène à son sens, on reste accroché du début à la fin. Je conseil.