Une critique commence forcément par citer une autre œuvre du réalisateur pour donner du crédit. De préférence, un film pas trop mainstream. Du coup je ne vais pas citer Eternal Sunshine of the Spotless Mind mais plutôt Soyez sympas, rembobinez (je n’ai vu ni l’un ni l’autre). Voilà, c’est fait, maintenant on peut parler du Livre des Solutions.
Une comédie, proche de l’auto-biographie, tirée de la plus belle des manières par un Pierre Niney au sommet de son absurdité. Un personnage à la fois détestable et attachant, ingénieux et maladroit. Sa créativité le mènera partout et nulle part, du Camiontage jusqu’à l’aller-retour domicile-hôpital en moins de 20 minutes.
On le sent complètement à l’aise dans son rôle et en ressortant de la séance on ne peut imaginer un autre acteur pour jouer Marc.
Ce dernier est épaulé à merveille par Blanche Gardin, Françoise Lebrun, Frankie Wallach, qui prennent naturellement moins de place à l’écran que le personnage envahissant de Marc et qui permettent au film de trouver son équilibre. Thanks god, tous les personnages ne ressemblent pas à Marc, sinon il aurait fallu avaler 8 paracétamols 1000 mg sans ordonnance en sortant de la salle.
Bref, c’est une savante comédie, équilibrée, qui a de quoi devenir un classique.
Le film pêche un peu sur la fin, notamment lorsque Gabrielle ressort de nulle part, en célibataire et sauveuse telle Cupidon avec le carquois rempli. -3 points pour Gryffondor.
En attendant que le livre des solutions sortent dans les meilleures librairies de France,
A bientôt,
Dominic-Decoco