Un réalisateur s’isole à la campagne pour achever son film en poursuivant son « chef-d’œuvre qui s’arrête par le titre » : le livre des solutions.
En dressant un autoportrait peu reluisant de lui-même, le virtuose discret avoue être tyrannique, bipolaire, érotomane : sa seule vertu est, à l’instar de son alter ego, de vouloir transcender l’art conventionnel. C’est la représentation d’un génie toxique et d’un thaumaturge artistique et les savoureuses conséquences délétères sur son entourage. Il y a dans cette œuvre, un court-métrage animé Max le renard ouvre un salon de coiffure à la causticité hilarante. Il y a une des solutions qui est une sorte d’antinomie industrieuse à l’aphorisme sartrien « écouter les autres ». J’ai été décontenancé par l’inénarrable talent de Pierre Niney en cinéaste foutraque.