Voici donc le film qui a valut à John Landis un appel de Mickael Jackson pour réaliser son célèbre clip de "Thriller". Et effectivement, on retrouve dans le film pas mal d'éléments commun au clip, dont les fameuses mise en abime des cauchemars du héro. Mais si le film est resté dans les anales, c'est pour la célèbre scène de transformation du loup-garou. Une scène qui demanda au maquilleur Rick Baker des mois de travail pour un travail qui reste malgré les années spectaculaire. Surtout lorsqu'on songe qu'à l'époque, il n'y avait pas de CGI ou de morphing possible. Malgré le nombre impressionnant de films autour du phénomène des loup garous, c'était la première fois que l'on voyait sa transformation physique à l'écran, sans ellipses ou superposition d'images. La scène fera date dans l'histoire des effets spéciaux et fera de Rick Baker LA nouvelle référence en matière de maquillage à Hollywood.
Avouons tout de même que les images de synthèses ont tout de même donné un petit coup de vieux à ce film, qui, si on enlève les effets spéciaux, s'avère être assez bancale. La photographie n'est pas des plus réussit et ne dépasse guère en qualité celle d'un téléfilm. John Landis tente de rendre hommage à plusieurs reprises au films burlesques (l'assistant gaffeur de l'inspecteur), mais le timing des gags ne marche pas du tout et laisse souvent de marbre. Et parlons un peu de cette fin, abrupt qui termine le film en queue de poisson, sans véritable conclusion, ni réflexion, ni morale. Comme si John Landis ne savais pas comment finir son film.