Le Loup-garou de Londres par MrOrange
Le générique bercé par le magnifique "Blue Moon" de Bobby Vinton annonce la couleur : folklore anglais, une auberge peu accueillante où les habitués nerveux conseillent de ne pas quitter la route, landes brumeuses qui sera le théâtre d'horribles agressions où deux touristes américains se feront lacérer par quelque chose d'inhumain, où un seul survivra.
Le début du film, avant l'agression, est assez grandiose, plongé dans le charme mystérieux et folklorique cher aux premiers films d'horreur, que Landis s'amuse à parodier tout en rendant honneur au genre. Ce qui suit est très bien également, pas tout à fait aussi prometteur que ce que le début annonçait, mais les scènes d'hallucinations valent le coup d’œil (le premier cauchemar !), la transformation n'a pas mal vieilli, les tribulations londoniennes du loup-garou et la dernière séquence, au cinéma et post-cinéma, relève bien le degré de folie et d'humour grinçant qui règne tout au long du film, sans oublier mon attachement (qui m'étonnera toujours) à ces films de monstres de la vieille école qui me fait oublier tous les défauts que l'on peut trouver par ci par là durant le film.