Le Loup-garou de Londres par Vance
Un 5.1 juste là pour décorer, des premières images de la lande très granuleuses, puis ensuite ça va mieux et on peut profiter des maquillages encore exceptionnels de Rick Baker. Le traitement constamment humoristique désamorce systématiquement les situations anxiogènes, le film est d'ailleurs plus drôle qu'effrayant, mais la séquence de transformation reste un must. L'humour noir fonctionne encore (la discussion avec les fantômes de ses victimes au cinéma) et l'infirmière est très mignonne. Le rythme un peu poussif (il ne se passe finalement pas grand chose en 1h30) fait qu'on a à présent un peu de mal à l'apprécier comme à l'époque : Landis y faisait ses armes, mais n'avait pas le tempo incroyable de Blues Brothers ou la fluidité d'Un fauteuil pour deux.