Suicide auditif
Au début ça commence pas trop mal.....le film possède une identité graphique intéressante qui lui est propre et la première scène, pince sans rire à l'humour noir semble présagé le meilleur.... Puis,...
Par
le 18 févr. 2013
36 j'aime
Une farce macabre, où l’humour noir plante ses premières graines avec une ironie grinçante, avant de s'évaporer aussi vite qu'il est apparu, laissant place à la fadeur. Les conseils pour en finir avec la vie finissent par nous lasser, le concept s'étire, se répète, et tourne à vide, ennuyeux et insupportablement long.
Le film joue sur un délicat contraste : la violence des actes se voit diluée par des mots légers, presque insouciants. Pourtant, cette audace initiale, qui semble vouloir transcender les normes et briser les chaînes du conformisme, s’essouffle, elles aussi, rapidement. Quelques éclats de cinéma réussis se perdent dans un ensemble visuellement plaisant mais tristement sans surprise.
La tentative de comédie musicale restera tout du long d'une écriture médiocre, à l'instar du scénario.
Et puis il y a ce dernier acte, cette séquence finale baignée de fleurs, un tableau hideux qui clôt l’œuvre avec une lourdeur insoutenable. Aucun souffle narratif ne vient relancer la machine ; tout s’enlise dans une monotonie d’idées sans rythme ni surprise.
À qui ce film parle-t-il, en fin de compte ?
Créée
le 18 sept. 2024
Critique lue 7 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Le Magasin des suicides
Au début ça commence pas trop mal.....le film possède une identité graphique intéressante qui lui est propre et la première scène, pince sans rire à l'humour noir semble présagé le meilleur.... Puis,...
Par
le 18 févr. 2013
36 j'aime
Vous la connaissez....adorable, pétillante et titillante à souhait ! "Qu'ouie-je, Kalimera ? tu as vu le Magasin des suicides et tu ne fais pas de critique ? rhoooo, allez montre -moi que tu peux me...
Par
le 25 oct. 2012
24 j'aime
23
Je l'attendais, ce film. J'avais vu une bande annonce plutôt sympa, posant un décor qui me semblait fidèle au roman de Jean Teulé que j'ai tout simplement adoré. Après, j'ai entendu les critiques...
Par
le 13 oct. 2012
23 j'aime
1
Du même critique
Soumise à l’inexorable fuite du temps et aux regards masculins implacables, Elisabeth s’effondre sous le poids d’une beauté marchandisée. Dans The Substance, elle s’abandonne à un fluide malléable,...
Par
le 31 oct. 2024
11 j'aime
Grumberg choisit la fable et Hazanavicius l'animation pour aborder la dés.humanisation, et ainsi transcender les limites de sa représentation. La simplicité apparente de la forme, qu’il s’agisse de...
Par
le 1 oct. 2024
11 j'aime
1
Megalopolis s’affirme en opéra visuel exubérant, une œuvre où la démesure et la mégalomanie règnent en maître. À travers ce film, Coppola libère un foisonnement baroque de kitsch romano-futuriste, où...
Par
le 13 nov. 2024
9 j'aime